Hadja Hawa Bah, PDG de l’entreprise SHODMA, a accordé une interview où elle a parlé de l’histoire et des activités de son entreprise, du domaine d’intervention, et de l’état actuel de la société. Elle a débuté sa carrière à 24 ans dans l’extraction et la vente de diamants au Liberia, mais a dû arrêter à cause de la guerre civile. Grâce à l’aide de l’ambassadeur guinéen au Liberia, elle est retournée en Guinée pour continuer ses activités à Banankoro avec un permis d’exploitation et un terrain de 10 km².Sous sa direction, l’entreprise a respecté les normes d’exploitation et participé au développement local. À Banankoro, elle a financé des forages, construit une mosquée, et fourni du matériel éducatif. Ces actions ont été étendues à d’autres zones comme Fatako dans la préfecture de Tougué.Malgré ces efforts pour le développement du pays, SHODMA traverse des difficultés, notamment le non-renouvellement depuis 2010 de son permis d’exploitation à Banankoro malgré le paiement des frais en 2021. De plus, la brigade anti-fraude de Guinée a confisqué 69 de ses diamants. Ces pierres avaient d’abord été saisies par les autorités américaines et françaises pour fraude présumée, mais après investigations, seules une d’entre elles ne respectait pas les critères. Les diamants ont été renvoyés en Guinée pour qu’elle puisse les récupérer, mais jusqu’à présent, elle n’a pas pu les récupérer. Elle a remercié les pays pour avoir rapatrié ses diamants.
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