C’est dans une ambiance solennelle, devant un parterre de personnalités guinéennes et étrangères, que la quatrième édition du Salon des Étudiants Entrepreneurs (SEE) a été officiellement lancée ce mercredi à Conakry. L’événement, devenu un rendez-vous incontournable de la jeunesse entreprenante de Guinée, a réuni plus d’une centaine d’exposants venus de toutes les régions du pays pour présenter des œuvres innovantes et porteuses d’avenir.
Dans son discours d’ouverture, M’Bemba Youla, initiateur du salon, a rappelé avec émotion l’origine du SEE : « Il y a quelques années, le SEE n’était qu’un rêve. Un rêve porté par l’envie d’agir, de faire autrement. » Un rêve aujourd’hui devenu une force nationale, capable d’accompagner des centaines de jeunes porteurs de projets, de former des milliers d’étudiants, et de bâtir un véritable écosystème entrepreneurial.
Depuis sa création, le SEE a :
Accompagné plus de 240 étudiants entrepreneurs
Formé plus de 10 000 jeunes
Créé un réseau social modèle de LinkedIn dédié aux étudiants entrepreneurs
Parcouru les quartiers, les régions et les campus universitaires pour sensibiliser et mobiliser.
Pour M’Bemba Youla, le SEE est bien plus qu’un simple événement : « C’est une déclaration d’intention. C’est un élan national pour dire : oui, nous avons des rêves, oui, nous avons des compétences, et oui, nous avons le courage de construire le futur de notre pays.
De son côté Madame Madina Danssoko présidente de la délégation spéciale de Sonfonia
promet de sensibiliser et de motiver toute autre personne jeune à œuvrer dans l’entrepreneuriat et de promouvoir le travail entant que Guinéenne.
<<J’ai assez de valeur là et je me dis que si je peux faire quelque chose pour faire avancer un jeune guinéen, c’est tout à mon honneur de le faire. Aujourd’hui, je suis capable d’impacter ces jeunes-là et je le fais. J’essaie aussi de sensibiliser ou de motiver toute autre personne à le faire, parce que j’ai souvent fait la promotion du travail ensemble en tant que Guinéenne, afin que les gens se mettent ensemble et que chacun ne veuille pas toujours être seul dans son entreprise.
S’associer, c’est beaucoup de choses. Ce n’est pas seulement le côté financier, mais aussi le côté technique, les compétences et la motivation. Il est important de rester motivé pour pouvoir vraiment perdurer dans l’entrepreneuriat. Pour moi, c’est une façon de dire aux jeunes guinéens qu’il ne faut pas être isolé ; il faut toujours chercher à être avec quelqu’un, à se rassembler avec des personnes qui ont les mêmes idées pour développer des projets et grandir beaucoup plus rapidement.>> A-t-elle expliqué
<<Comme on le dit, on va seul, on peut aller, mais ensemble, on va plus loin. Donc, c’est important pour moi de passer ce genre de message, mais aussi d’agir en conséquence. Aujourd’hui, je suis une entrepreneuse capable de mettre ces ressources à la disposition de ces jeunes.
Comme je l’ai dit, ce n’est pas gratuit, car je ne crois pas au don. Nous avons beaucoup de dons depuis 66 ans d’indépendance, mais je ne pense pas que cela nous amène quelque part. Je pense qu’il y a des manières d’accompagner les gens pour qu’ils soient autonomes.
Je ne vous parle pas de les accompagner éternellement pour qu’ils restent toujours dans le besoin d’être soutenus, mais je pense que c’est la meilleure approche. C’est comme ça que j’ai été accompagné, et je pense que c’est la meilleure manière d’aider les jeunes. C’est pour cela que je réplique, car j’ai eu la chance d’apprendre des autres, et je pense qu’il est certain que cela fonctionne et que cela aura un impact.>> A-t-elle lancé madame la présidente de la délégation spéciale de Sonfonia
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