Daouda Taban Sylla s’en est allé, laissant derrière lui un vide immense dans le cœur de ses proches, de ses confrères et de tous ceux qui, un jour, ont eu le privilège d’entendre sa voix unique. L’homme à la voix d’or a marqué l’histoire de son temps par son engagement, sa détermination et son profond sens du devoir envers la cause humaine.
De ses premiers pas à la RTG, où il fit ses armes dès le temps de stage, jusqu’à son intégration récente à la fonction publique, Daouda Taban Sylla a incarné l’exemple du journaliste passionné et persévérant. Sa voix chaleureuse, claire et captivante, n’était pas qu’un simple outil de travail : elle était le reflet de son âme, de son sérieux et de son amour pour le métier.
Affecté comme journaliste au compte du ministère du Plan et de la Coopération internationale, il a poursuivi sa mission avec professionnalisme et dévouement, jusqu’à ce que la maladie vienne assombrir son parcours. Malgré son évacuation d’urgence en Tunisie pour y recevoir des soins, le destin en a décidé autrement. Le vendredi 15 août 2025, Daouda Taban Sylla a rendu l’âme, laissant une profonde tristesse dans toute la famille médiatique guinéenne.
Son corps a été rapatrié en Guinée le lundi 18 août 2025. Un symposium solennel a été organisé ce mercredi 20 août à l’hôpital sino-guinéen, où parents, confrères, amis et autorités se sont retrouvés pour lui rendre un ultime hommage avant son inhumation dans son village natal, Taban, dans la préfecture de Dubréka.
Au-delà de sa voix, Daouda Taban Sylla était un homme d’une grande sociabilité. Toujours souriant, respectueux, humble et disponible, il savait rassembler autour de lui. Dans les rédactions comme dans la vie quotidienne, il laissait une impression de douceur, de fraternité et de générosité. Ses qualités humaines s’ajoutaient à ses mérites professionnels, faisant de lui un modèle pour la jeune génération de journalistes.
Aujourd’hui, la Guinée perd une voix, mais retient une mémoire, un héritage et une inspiration. Paix éternelle à l’âme de Daouda Taban Sylla, ce soldat du micro et de la plume, dont l’écho résonnera toujours dans nos cœurs.
Ton jeune frère et confère Eugène Capi Balamou !