Une nouvelle dynamique est lancée dans le paysage de la société civile guinéenne. Le Collectif des Organisations pour le Bien-Être en Guinée (COBEG) vient officiellement de voir le jour, rassemblant une vingtaine d’organisations engagées autour d’un objectif commun : faire face aux grands défis sociaux du pays.
À la tête de cette structure, Ibrahima Doukouré, figure reconnue de la société civile, endosse le rôle de Coordinateur National. Entouré des dirigeants des différentes entités membres, il affiche une volonté ferme : faire du COBEG un acteur majeur du changement social en Guinée.
Des priorités clairement identifiées
Le collectif ne manque pas d’ambitions. Parmi les priorités déjà établies figurent :
la lutte contre la corruption,
l’accès équitable à l’éducation et à la santé,
la protection de l’environnement,
et l’amélioration des services sociaux de base.
Des enjeux cruciaux pour un pays en quête de progrès et de justice sociale.
Une initiative fondée sur la concertation
« Le COBEG est né de la volonté de répondre à ces défis qui ont été identifiés à travers des consultations et des analyses approfondies. Face à cette situation, nous avons décidé de nous unir au sein de cette plateforme citoyenne pour relever ensemble les défis auxquels notre pays est confronté », a expliqué Ibrahima Doukouré lors de la conférence de lancement.
Un pont entre citoyens et institutions
Le COBEG entend jouer un rôle de médiateur et de facilitateur entre les citoyens et les pouvoirs publics. Sa mission s’articule autour de plusieurs axes clés, notamment :
le renforcement de la gouvernance participative,
la mobilisation citoyenne,
le suivi et l’évaluation des politiques publiques,
et le plaidoyer en faveur de réformes sociales et économiques.
Une mobilisation qui se veut inclusive
En s’appuyant sur l’expertise et l’ancrage local de ses membres, le COBEG ambitionne de créer un véritable mouvement citoyen inclusif. Un appel est d’ailleurs lancé à toutes les organisations partageant les mêmes valeurs à rejoindre cette initiative collective.
Avec cette nouvelle plateforme, la société civile guinéenne semble vouloir reprendre l’initiative dans la lutte pour un avenir plus juste, plus équitable et plus durable.
Tairé Balde pour opinion224.com 622242872