Conakry, 3 juillet 2025 – Alors que le projet de nouvelle Constitution continue de susciter des débats au sein de la classe politique et de la société civile guinéenne, certains acteurs y voient un texte fondateur porteur de progrès. C’est le cas du président du Parti Rassemblement Démocratique pour le Renouveau (PRDR) et coordinateur de la structure Jeunesse et Citoyenneté (JC), qui qualifie le document de « texte saint pour tout bon citoyen guinéen ».
Face aux critiques portées contre le Conseil National de la Transition (CNT), accusé de produire un texte favorable au Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), ce jeune leader prend le contre-pied. Pour lui, la nouvelle Constitution est « le fruit de plusieurs concertations » et s’impose comme un cadre structurant pour le pays : « Le peuple de Guinée dans son ensemble doit admettre que la constitution est un document fondamental qui établit les principes de base, les structures et les pouvoirs du gouvernement d’un État. »
Dans son analyse, il met en avant plusieurs innovations majeures contenues dans le projet :
La création d’une Cour spéciale de Justice de la République chargée de juger le Président et les membres du gouvernement en cas de haute trahison ;
La reconnaissance des candidatures indépendantes, sous réserve d’un système de parrainage ;
Un mandat présidentiel de 7 ans, renouvelable une seule fois ;
La reconnaissance protocolaire des anciens Présidents de la République dans les articles 73 et 74 ;
La création d’un Sénat en tant que chambre haute du Parlement ;
L’accès obligatoire à l’éducation pour tous les enfants.
Ayant, selon ses dires, lu le texte « à quatre reprises », il se dit convaincu de sa portée apaisante et progressiste. Il appelle ainsi l’ensemble des citoyens guinéens à soutenir ce projet de Constitution, qu’il considère comme un fondement pour le développement infrastructurel et stratégique de la nation.
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