Le 12 juin prochain, les examens nationaux session 2025 vont commencer sur l’ensemble du territoire national en Guinée. Cette année encore, ce sont les candidats du Certificat d’études élémentaires (CEE) qui vont ouvrir le bal. Dans les différentes communes de la ville de Conakry, l’heure est aux derniers réglages. Dans la commune de Ratoma, « tout est prêt » pour démarrer ces examens. En tout cas, dans un entretien accordé par nos confrères de Guineematin.com, le directeur communal de l’éducation de Ratoma, Christophe Lamine Kadouno, s’est montré rassurant.
“Nous sommes dans les derniers réglages. Le choix des surveillants, des chefs de centres est déjà fait, les documents et les matériels destinés aux examens nationaux sont presque au grand complet dans nos locaux. Donc, à présent, tout est prêt. Nous avons les feuilles d’examens que nous sommes en train maintenant de préparer pour la distribution, nous avons la liste des surveillants que nous allons afficher tout de suite. Les petits matériels, stickers, cahiers de brouillon sont déjà disponibles. L’Etat a envoyé ça et c’est déjà stocké. Donc le dernier réglage, à partir de lundi, va nous permettre de se rassurer qu’à tous les niveaux, sur les 73 centres que compte la commune de Ratoma, tout le monde est en possession des matériels de travail » a-t-il indiqué.
Le DCE de Ratoma a aussi livré les statistiques sur le nombre de candidats et de centres dans sa commune.
“Dans la commune de Ratoma, nous avons 31 576 candidats pour le CEE avec 73 centres dont 3 centres de franco-arabe. Pour le BEPC, nous avons 23 823 candidats avec 53 centres et un centre de franco-arabe. Pour le baccalauréat, nous avons par option sciences expérimentales : 2 069 candidats, plus 14 franco-arabe. Pour sciences sociales, nous avons 5 953 avec 108 candidats pour le franco-arabe pour un centre de franco-arabe. En sciences mathématiques, nous avons 4 751 candidats pour 30 centres. Donc, il y a 73 centres pour le CEE, 53 centres pour le BEPC et 30 centres pour le baccalauréat”, a-t-il confié.
Évoquant les mesures prises pour éviter les anomalies lors des examens, le directeur a mis un accent particulier sur la présence des téléphones dans les centres et aux alentours des centres d’examens.
« L’anomalie la plus grave, c’est la présence des téléphones dans les centres. Parce que tout le monde sait qu’avec l’intelligence artificielle pour la moindre peccadille, l’information outrepasse les rayons de l’école et ça devient plus grave. Donc, le plus grand danger qu’un candidat, qu’un surveillant, qu’un encadrant puisse faire, c’est d’envoyer le téléphone dans le centre d’examen ou dans le voisinage de centre d’examen. Cela pourra compromettre dangereusement tout ce qu’on a mis comme effort”, a-t-il souligné.
Opinion224.com









