Les travaux du colloque sur le financement du développement local par les ressources minières sont ouverts ce mardi à Conakry. 14 pays se sont donnés rendez-vous pour deux jours en Guinée pour discuter de l’amélioration des mécanismes de financement local en favorisant le dialogue entre collectivités. Cette initiative est du réseau des institutions des agences de financement des collectivités locales (RIAFCO).
Des pays entre autres la Côte d’Ivoire, la Tunisie, le Bénin et le Madagascar, des représentants des collectivités des dites nations sont venues pour discuter du financement du développement local par les ressources minières.
Sékou Mawa Touré directeur général de l’agence nationale de financement des collectivités (ANAFIC) rappelle que cette agence financière est une réponse pour le financement des collectivités. Elle est un véritable pont et de matérialisation de la vision du gouvernement.
Des réalisations grâce au fonds de développement local (FODEL) et le fonds national pour le développement local (FNDL ) sont faites. « La construction des centres de santé, des pistes rurales, des adductions d’eau, des projets générateurs de revenus pour les jeunes et les femmes. Ces résultats ne sont pas théoriques mais visibles, » a expliqué le DG de l’ANAFIC.
Le développement local en Afrique est freiné par des défis structurels : Manque de ressources, faible fiscalité et accès limité aux financements. Des réalités qui ne laissent pas de marbre, le RIAFCO.
Fidel A. Yapi Directeur général de la décentralisation et du développement local de la Côte d’Ivoire affirme que : « Ces rencontres entre l’ANAFIC et le RIAFCO témoignent de notre détermination pour approcher des réflexions pour trouver des solutions concrètes et urgentes face au besoin croissant en ressources de financement des collectivités locales en Afrique. »
Nous faisons face rappelle-t-il à des exigences logistiques et des besoins en équipements. Cette réalité accentue les défis liés à une urbanisation rapide parfois non maitrisée conduisant souvent à d’énormes disparités locales.
Les ministres de l’administration du territoire et de la décentralisation et des mines ont rappelé devant les convives, les réformes entreprises par le gouvernement dans le secteur minier. Un arrêté conjoint a été pris par ces deux départements pour mettre en place des instruments de financements innovants et pour une bonne gouvernance locale, une partie des revenus miniers affectée aux bourses d’étude et à l’amélioration du système éducatif, tels des acquis cités par Bouna Sylla, le chef du département des Mines.
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