Le 28 septembre 1958, la Guinée osait dire « Non » à l’humiliation, « Non » à la soumission, « Non » à une souveraineté de façade. Ce jour-là, le peuple guinéen, dans un élan de dignité historique, rejetait l’ordre colonial pour embrasser l’indépendance réelle. Mais si ce moment fut glorieux, l’histoire qui suivit fut tourmentée. IL aura fallu près de 67 ans pour qu’une autre conquête majeure de la souveraineté se concrétise :
UN FICHIER ÉLECTORAL PERMANENT, AUTONOME, SOUVERAIN ET TRANSPARENT.
OUI, NOUS Y SOMMES !
La Guinée, cette grande nation aux ressources abondantes et à l’histoire courageuse, disposait jusqu’alors d’un système électoral précaire, politisé, manipulable. Les scrutins étaient gérés dans l’urgence, manipulés par des élites partisanes, nourrissant frustrations, violences et crises postélectorales à répétition. Les morts dans nos rues, les bulletins introuvables, les électeurs fictifs, les listes truquées tout cela était le résultat d’une absence volontaire de rigueur républicaine.
MAIS AUJOURD’HUI,
L’HISTOIRE TOURNE.
Avec l’instauration du fichier électoral permanent, la Guinée entre dans une nouvelle ère. Une ère où la citoyenneté cesse d’être un mot vide, pour devenir une réalité technique, politique et morale. Désormais, l’électeur guinéen est un citoyen reconnu, enrôlé, protégé, visible, traçable. Désormais, la souveraineté ne s’arrête pas aux frontières :
ELLE ENTRE DANS LES INSTITUTIONS, DANS LES REGISTRES, DANS LES URNES.
Ce fichier n’est pas un simple outil logistique. Il est un acte de rupture. Il enterre définitivement
L’ÉTAT FANTÔME, LES FRAUDES À VISAGE DÉCOUVERT, LA DÉMOCRATIE SPECTACLE. IL EST LA COLONNE VERTÉBRALE D’UN ÉTAT SÉRIEUX, CAPABLE DE PLANIFIER, DE GOUVERNER, DE PROTÉGER,
D’ARBITRER.
Il est la preuve qu’un peuple peut se libérer de ses propres chaînes internes, tout autant que de ses oppresseurs externes.
SOYONS CLAIRS : CE PROGRÈS N’EST NI UN CADEAU, NI UNE FAVEUR. IL EST UNE CONQUÊTE SOUS LE LEADERSHIP DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE LE GÉNÉRAL MAMADI DOUMBOUYA.
Une conquête de tous ceux qui ont rêvé d’élections propres. Une victoire pour ceux qui ont résisté au fatalisme. Une gifle pour les ennemis de la République, les fraudeurs professionnels, les magiciens de la manipulation numérique. Oui, ce fichier est une insulte à l’arbitraire. Un défi lancé à l’histoire de la tricherie nationale. Un honneur rendu à ceux qui ont cru, depuis 1958, que la Guinée méritait mieux que des simulacres de démocratie.
AUJOURD’HUI, LA GUINÉE DRESSE, SE REDRESSE. ELLE NE COPIE PLUS. ELLE INNOVE. ELLE NE SUIT PLUS. ELLE TRACE. ELLE NE SIMULE PLUS LA SOUVERAINETÉ : ELLE L’ASSUME.
Mais attention ! Le fichier n’est pas une fin. Il est un socle. Un commencement. Il faudra le protéger, le maintenir à jour, le digitaliser, l’ouvrir à l’audit, le rendre inviolable. Car la démocratie est une sentinelle qui ne dort jamais. Et toute conquête non défendue est une victoire volée.
Alors que l’horizon du référendum approche, souvenons-nous : ce que nous vivons aujourd’hui est aussi important que le 28 septembre 1958. C’est un second « Non ». NON À L’INGÉRENCE. Non À LA CONDESENDANCE. NON À L’ÉTAT FAIBLE.
ET UN IMMENSE OUI À LA RÉPUBLIQUE.
OUI AU RÉFÉRENDUM DU 21 SEPTEMBRE 2025
UN OUI À LA GUINÉE SOUVERAINE.
UN OUI AU PROGRÈS, PAR ET POUR LES GUINÉENS.
Abdoul Mazid Bah.
Coordinateur National du MAC.
Porte Parole de la CSOR