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Comment le Général Mamady Doumbouya impulse le take off guinéen ?

3 mois ago
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Le 5 sept 2021 en décidant d’écarter le professeur Alpha Condé, c’est à la tête d’un pays en proie à de graves soubressauts que le Général Mamady Doumbouya fait le choix de se hisser.

L’économie, bien que soutenue par une richesse minière considérable, restait incapable de générer une croissance inclusive. Le taux de pauvreté atteignait des niveaux alarmants, les infrastructures étaient vétustes, l’emploi des jeunes en stagnation, et les services sociaux (éducation, santé, justice) en déliquescence. Plus grave encore, la corruption s’était institutionnalisée, devenant le sport favori de l’administration publique.

L’Etat apparaissait impuissant face à ses responsabilités régaliennes.

Face à ces défis immenses, le chef du CNRD, fort de son autorité militaire et de son charisme, a rassuré les partenaires internationaux de sa volonté de sortir la Guinée de l’impasse.

Depuis sa prise de pouvoir, un vent de réformes semble souffler sur le pays. Tous les secteurs sont en ébullition, témoignant d’une volonté de transformation durable et profonde.

Dans cette perspective, [i]« le concept de “take off” » (décollage économique), théorisé par l’économiste américain Walt Rostow dans un article paru en 1959, permet d’éclairer le moment que traverse la Guinée. Selon cette approche, une économie ne peut entrer dans une phase de croissance soutenue que si certaines conditions sont réunies : un taux d’épargne suffisant, l’innovation technologique, un environnement institutionnel stable et une population prête au changement.

Dès lors, une interrogation centrale s’impose :  Comment le président Mamady Doumbouya est-il parvenu en un laps de temps relativement court à inscrire pleinement la Guinée dans le cadre défini par cette théorie ? ou encore, dans quelle mesure réussit-il à orienter le pays vers une croissance économique durable, capable de répondre aux défis sociaux et structurels qui le traversent ?

Pour y répondre, nous analyserons d’abord les axes stratégiques de la transition, qui constituent les fondations de la transformation engagée ; nous aborderons ensuite les acquis et réalisations en cours, mettant en évidence les premiers signes encourageants du décollage économique guinéen ; enfin, nous proposerons des recommandations et des perspectives en vue de consolider les acquis de la transition et de placer la Guinée sur une trajectoire de développement inclusif, stable et résilient.

 

I – Les axes stratégiques de la Transition comme levier d’une transformation durable

Face à une situation nationale alarmante marquée par l’érosion des institutions, une gouvernance défaillante, une économie en berne et une fracture sociale profonde, il devenait impératif pour les nouvelles autorités de mettre en place un plan de sortie de crise à la hauteur des défis. Le pays, chancelant sur ses bases, avait besoin non pas d’un simple pansement, mais d’un traitement de fond, d’une thérapie de choc ciblée pour soigner les maux à la racine.

C’est dans ce contexte critique que le CNRD (Comité National du Rassemblement pour le Développement), s’inscrivant résolument dans une dynamique de rupture avec le statu quo, a [ii]défini cinq axes prioritaires, conçus comme les piliers fondamentaux de sa gouvernance de transition. Ces piliers – la refondation de l’État, le redressement, le repositionnement, la rectification institutionnelle et le rassemblement national – ne relèvent nullement d’un simple affichage politique ou d’un exercice rhétorique. Il s’agit bien d’un travail structurel et profond, porteur d’une ambition : remettre la Guinée sur les rails d’un développement durable, équitable et inclusif.

Ces axes, articulés avec pragmatisme, ambition et responsabilité, répondent de manière cohérente aux réalités sociales, économiques et institutionnelles du pays. Ils visent à jeter les bases d’une gouvernance plus juste, plus stable et plus efficace, gage du bien-être collectif et du progrès national.

1 – La refondation de l’État

La refondation de l’État constitue sans doute l’axe le plus fondamental et le plus ambitieux du programme du CNRD. Elle représente à la fois le socle et la boussole de toute l’action publique envisagée dans cette phase de transition. Il ne s’agit pas d’une réforme superficielle, mais bien d’une reconfiguration profonde et durable de l’appareil étatique, tant dans ses structures que dans son fonctionnement. Refonder, c’est littéralement [iii]« fonder de nouveau sur des bases saines, solides et modernes ». Cette ambition suppose un changement de paradigme, une rupture avec les pratiques du passé marquées par un État autoritaire, centralisé, clientéliste et souvent déconnecté des réalités de ses citoyens.

Cette dynamique de refondation s’articule autour de transformations essentielles. En premier lieu, la réforme de l’administration publique apparaît comme une priorité absolue. Une bonne administration étant la condition première du développement, il est impératif de moderniser les structures étatiques, d’améliorer la qualité et l’efficacité des services publics, de renforcer la transparence et de rapprocher l’administration des citoyens. L’objectif est de construire une administration plus performante, plus éthique, plus décentralisée et tournée vers les résultats. Cela passe par une gestion optimisée des ressources humaines, une digitalisation progressive des procédures, une gouvernance rigoureuse des finances publiques et une culture managériale fondée sur la compétence, le mérite et la reddition des comptes. Dans un contexte mondial marqué par la compétitivité et la recherche d’attractivité économique, l’adaptation de l’administration publique devient un impératif vital, notamment pour créer des opportunités pour la jeunesse.

Par ailleurs, la moralisation de la vie publique constitue un levier indispensable pour restaurer la confiance entre les gouvernants et les gouvernés. Il s’agit de mettre fin à l’impunité, d’instaurer un cadre éthique rigoureux dans la gestion des affaires publiques, et de promouvoir des pratiques transparentes, responsables et respectueuses de l’intérêt général. Dans une société où la corruption et le népotisme ont durablement détérioré le lien social et affaibli la confiance dans les institutions, le retour à l’intégrité et à l’exemplarité des dirigeants devient une exigence démocratique majeure. La moralisation de la vie publique est dès lors le socle d’un nouveau contrat social, garant d’une gouvernance crédible et légitime.

Enfin, la restauration de l’autorité de l’État s’impose comme une nécessité stratégique. Un État sans autorité est voué à l’échec. L’affaiblissement des institutions, l’impunité généralisée et la perte de respect envers les symboles étatiques ont alimenté un climat de désordre et d’instabilité chronique. Le CNRD s’engage à réhabiliter cette autorité en instaurant des règles claires, équitables et appliquées avec rigueur. Comme le rappelait le Général de Gaulle, « il est nécessaire que l’État ait une tête, c’est-à-dire un Chef, en qui la Nation puisse voir, au-dessus des fluctuations, l’homme en charge de l’essentiel ». Cette restauration, loin d’être une dérive autoritaire, se veut respectueuse des libertés individuelles et collectives. Elle s’inscrit dans le cadre d’un État de droit fort et impartial, garant de l’égalité de traitement pour tous les citoyens.

2 – Le redressement

Dans la continuité de la refondation engagée, le redressement de l’État constitue une étape cruciale pour asseoir durablement les bases d’un développement économique et social inclusif. Il repose sur une volonté claire de transformer en profondeur les pratiques de gouvernance et de stimuler la relance à travers des réformes structurelles ambitieuses.

Il s’agit, en premier lieu, d’opérer une rupture définitive avec les dérives qui ont longtemps caractérisé la gestion publique : opacité, clientélisme, prédation et absence de redevabilité. À ces pratiques s’opposent désormais une gouvernance fondée sur la transparence, la rigueur, la responsabilité et l’efficacité. L’État s’engage à restaurer la confiance entre les institutions et les citoyens en instaurant une culture de gestion vertueuse, où chaque ressource mobilisée est justifiée, traçable et orientée vers des résultats concrets. Cette dynamique de redressement exige que l’action publique soit lisible, évaluée et au service de l’intérêt général.

Parallèlement, la relance économique est envisagée non comme un simple retour à la croissance, mais comme une transformation en profondeur du tissu productif national. Face à une économie fragilisée, la réponse doit être rapide, cohérente et résolument tournée vers l’avenir. Cela implique la mise en œuvre de réformes économiques et sociales structurelles, visant notamment la modernisation des secteurs porteurs, l’amélioration durable du climat des affaires, la mobilisation accrue des ressources intérieures et la promotion de l’emploi, en particulier pour les jeunes et les femmes. L’objectif est clair : bâtir une économie résiliente, compétitive et inclusive, capable de répondre aux aspirations légitimes de la population.

Le redressement national, ainsi conçu, n’est pas une promesse abstraite : il est l’expression d’un engagement politique fort en faveur d’une gouvernance exemplaire et d’un développement équitable, qui place le citoyen au cœur de l’action publique.

3 – Le rassemblement

L’un des axes majeurs de la transition réside dans la volonté de rassembler les Guinéens autour d’un idéal commun. Le CNRD entend restaurer la cohésion sociale en reconstruisant le lien de confiance entre les citoyens, en consolidant l’unité nationale et en favorisant le vivre-ensemble dans un climat de paix, de tolérance et de fraternité.

[i]Avant la prise du pouvoir par le CNRD, le tissu social guinéen était profondément déchiré, affaibli par des divisions ethniques souvent attisées au sommet même de l’État.

À cela s’ajoutait une crispation politique croissante, plombée par le troisième mandat du président déchu.

Dans ce contexte délétère, les tensions identitaires et les fractures sociales s’étaient exacerbées, mettant en péril la paix civile.

Face à cet héritage lourd, les nouvelles autorités s’emploient à retisser le lien social, estimant – à juste titre -que le développement du pays ne peut se faire sans une nation unie, où chaque citoyen, quelle que soit son origine, se sent pleinement acteur et bénéficiaire du projet national.

4 – Le repositionnement

Le repositionnement de la Guinée sur la scène régionale et internationale constitue un autre objectif fondamental du CNRD. Il s’agit de restaurer l’image du pays, longtemps ternie par des pratiques anti-démocratiques et des violations systématiques des engagements internationaux.

Au moment de la transition entamée en septembre 2021, [v]la Guinée était coupée de ses partenaires traditionnels et isolé diplomatiquement. Le pays violait quotidiennement plusieurs conventions internationales et ses relations avec ses voisins étaient fortement dégradées, à tel point que plusieurs frontières étaient restées fermées.

Conscient des conséquences dramatiques de cet isolement, le CNRD a misé sur un vaste chantier de repositionnement diplomatique, visant à réintégrer la Guinée dans le concert des nations, à renforcer sa coopération régionale, et à rétablir une diplomatie respectueuse des principes internationaux, au service du développement et de la souveraineté nationale.

 

5 – Rectification institutionnelle et retour à l’ordre constitutionnel

La rectification institutionnelle constitue un levier crucial pour rétablir la confiance entre les citoyens et leurs institutions. Le CNRD s’est engagé à mettre fin à l’ère des arrangements opaques et de la gouvernance par l’imposture. Il aspire à instaurer des institutions fortes, crédibles, résilientes, garantes de l’État de droit et fondées sur une démocratie participative et inclusive.

En effet, le régime déchu se confondait avec l’Etat et s’était permis par la suite d’imposer, dans la confusion la plus totale, plusieurs versions successives d’un texte constitutionnel, plongeant le pays dans une instabilité juridique permanente.

Face à ce désordre institutionnel chronique, la rectification voulue par le CNRD se veut salvatrice. Elle vise à assainir la gouvernance, à mettre en place des mécanismes transparents, et à poser les bases solides d’une véritable démocratie, où les institutions ne seront plus au service d’intérêts partisans, mais du peuple guinéen tout entier.

Après un tour d’horizon de ces 5 axes stratégiques, il apparait clairement que la transition engagée par le CNRD érige le socle d’un renouveau institutionnel, économique et social profondément enraciné dans les réalités nationales.

Toutefois, une stratégie – aussi bien pensée soit-elle – ne vaut que par sa traduction concrète sur le terrain.

Il convient dès lors d’examiner, au-delà des intentions affichées, l’état d’avancement de cette transformation : quelles sont les réalisations effectives ?

Et jusqu’où les actes répondent-ils à l’ambition initiale ?

Ce passage de la vision à l’action constitue le cœur de notre deuxième partie.

Acquis et Réalisations en Cours : Les premiers signes du décollage économique guinéen

Depuis quelques années, la République de Guinée montre des signes tangibles de transformation et d’élan vers un développement durable.

Grâce à des réformes structurantes, des investissements publics et privés croissants, ainsi qu’un engagement politique affirmé, le pays connaît des progrès notables dans plusieurs domaines stratégiques. Ces avancées se déclinent à travers quatre axes majeurs :

Le développement intégré des infrastructures et la valorisation des secteurs clés

La promotion du capital humain et de la protection sociale,

Le renforcement de la sécurité, des droits humains, de la liberté et de la justice,

La diplomatie active et la consolidation de la cohésion sociale.

 

Nous examinerons en détail dans les paragraphes suivants ces quatre piliers essentiels, qui témoignent des avancées significatives du pays.

I – Le développement intégré des infrastructures et la valorisation des secteurs clés

 

Ce premier axe représente le socle du décollage économique guinéen et traduit des investissements massifs et cohérents réalisés dans plusieurs domaines essentiels. Nous présenterons ci-après chacun de ces domaines :

Ø  Les infrastructures

Ø  L’agriculture et l’élevage

Ø  Les mines et l’énergie

Ø  L’économie

Ø  La création d’emplois

Ø  Les télécommunications, l’accès à l’eau et l’assainissement

Ø  Le Transport et l’urbanisation

Economie et agriculture

 

Le secteur agricole guinéen, pilier fondamental de l’économie nationale en mobilisant près de [vi]80 % de la population active, est aujourd’hui engagé dans une dynamique de transformation sans précédent. Portée par la volonté du gouvernement de transition dirigé par le Général Mamady Doumbouya, cette refondation vise à garantir la souveraineté alimentaire, à améliorer durablement les rendements et à ériger l’agriculture en véritable levier de développement économique et social.

Dans ce cadre, un effort budgétaire historique a été consenti avec un triplement du budget alloué à l’agriculture, passant de 600 milliards de francs guinéens (GNF) en 2021 à 1 900 milliards GNF en 2023, soit une progression de 215 %, marquant une nette priorisation du secteur.

L’introduction massive d’équipements agricoles constitue une avancée majeure vers la mécanisation. Ainsi, des centaines de tracteurs et moissonneuses-batteuses géolocalisées ont été déployés sur l’ensemble du territoire, réduisant significativement la pénibilité du travail agricole et accélérant les cycles de production. Parallèlement, l’usage de drones agricoles dans les centres agropastoraux pilotes de Kindia, Boffa, Boké, Faranah témoigne d’une ouverture aux innovations technologiques, permettant un accompagnement technique plus ciblé et efficace des producteurs.

[vii]La réforme agricole s’est également traduite par un renforcement significatif des intrants. Des quantités substantielles d’engrais subventionnés ont été mises à la disposition des agriculteurs – 28 000 tonnes d’urée, vendus à un prix fixé à 300000 GNF le sac, favorisant leur accessibilité ; et 28000 tonnes de NPK dont 500 tonnes pour la région forestière.

De même, le volume des semences améliorées a connu un essor remarquable, passant de 200 tonnes en 2022 à près de 5 000 tonnes en 2023.

Ces efforts ont permis d’atteindre une production de riz de plus de 2 millions de tonnes en 2023, positionnant la Guinée au deuxième rang en Afrique de l’Ouest, et entraînant une réduction des importations de riz de plus de 30 %.

Les avancées se traduisent aussi par une diversification accrue des cultures, avec plus de 80 milliards GNF investis dans le fonio, la pomme de terre et l’igname.

La gouvernance agricole a été améliorée grâce à un audit ayant éliminé 381 agents fictifs, générant 11 milliards GNF d’économies annuelles.

Deux documents stratégiques majeurs : le Plan National d’Investissement Agricole, de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture 2 (PNIASAN et SNDR2) ont été révisés. Par ailleurs, 18 984 hectares ont été sécurisés et attribués à des agro-entrepreneurs.

L’accès au financement a été significativement renforcé avec 136 milliards GNF mobilisés pour financer des projets agropastoraux, et un accent particulier a été mis sur la formation des jeunes à travers le projet AGRIJEUNE, qui prévoit de former 3 000 jeunes agriculteurs. Par ailleurs, dans le cadre de la relance industrielle locale, 1 milliard GNF a été alloué pour relancer l’huilerie de Dabola et 2 milliards GNF pour la société FAPEL, spécialisée dans l’outillage agricole.

Ce processus de transformation agricole s’inscrit dans une vision économique globale portée par le gouvernement de transition. [viii]Dans son discours du 2 octobre 2023, le Colonel Mamady Doumbouya a affirmé que l’économie constituait la deuxième priorité nationale, juste après le social. [ix]Cette orientation, engagée bien avant le discours, s’est traduite par la mise en œuvre de réformes ambitieuses à travers deux programmes stratégiques majeurs : le Programme de Référence Intérimaire (PRI) et le Plan de Relance Économique (PRE). Ces deux instruments sont alignés sur les grandes orientations régionales et continentales, notamment la Vision Guinée 2040, l’Agenda 2063 de l’Union africaine et la Vision 2050 de la CEDEAO.

Le PRI, couvrant la période 2022-2025, vise une croissance économique moyenne de 6,6 % par an. Il mobilise un budget global de 108 000 milliards GNF, réparti sur 358 projets.

Le PRE, en appui au PRI, dispose d’un budget de 3 000 milliards GNF, et comprend 20 projets ainsi que 18 mesures destinées à améliorer le climat des affaires.

[x]Sur le plan macroéconomique, la Guinée enregistre des performances notables : le taux de croissance actuel est supérieur à 6% d’après le FMI ; les finances publiques sont mieux encadrées, avec un contrôle accru des dépenses, la stabilisation du taux de change et le remboursement progressif de la dette intérieure.

[xi]Ce redressement s’est accompagné d’un soutien accru des partenaires techniques et financiers. En mai 2024, le Fonds monétaire international (FMI) a débloqué 71 millions USD au titre de son guichet des chocs exogènes. Par ailleurs, la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BDIC) a octroyé 307 millions USD pour soutenir des projets structurants dans l’agriculture, la santé, l’éducation, les infrastructures routières et les laboratoires miniers. La Banque africaine de développement (BAD) a également contribué à hauteur de 14 millions USD en faveur des PME industrielles.

La reconnaissance internationale de ces efforts s’est matérialisée par le passage officiel de la Guinée au statut de pays à revenu intermédiaire, selon la Banque mondiale.

Cette transition a été favorisée par une gestion rigoureuse des finances publiques.

Par ailleurs, des réformes structurelles ont été engagées pour rationaliser l’administration, notamment l’épuration du fichier de la fonction publique pour éliminer les agents fictifs – initiative qui a permis de sauver environ 35 milliards de francs guinéens par mois – la digitalisation des services fiscaux (Système d’Information de Gestion de l’Administration fiscale Guinéenne). Sans oublier un contrôle rigoureux des EPA.

Les contrats miniers ont été renégociés, et le projet minier stratégique Simandou a été relancé.

Enfin, les retombées concrètes de cette stratégie de transformation sont déjà visibles. Le pays a amorcé une modernisation des infrastructures publiques, incluant la réhabilitation de routes, la construction d’écoles et d’hôpitaux, ainsi que des bâtiments administratifs modernes. Le Port autonome de Conakry a été classé pour la deuxième année consécutive par le cabinet COPE Guinée comme le meilleur port d’Afrique de l’Ouest en termes de performance logistique. Ces avancées témoignent d’un engagement clair vers un développement économique durable, inclusif et résilient, fondé sur une gouvernance renforcée et une vision stratégique de long terme.

MINES

Secteur clé de l’économie guinéenne, les mines font aujourd’hui l’objet d’une refondation rigoureuse, portée par une vision claire : transformer la richesse du sous-sol en levier concret de développement national, tout en garantissant une exploitation responsable, transparente et créatrice de valeur ajoutée locale.

Dans cette optique, le gouvernement a procédé à un nettoyage sans précédent du portefeuille minier, notamment[xii]en retirant tous les permis (195 à date) des sociétés minières qui ne respectent pas le code minier ou leurs engagements. Cette opération s’est accompagnée d’une restructuration du ministère des Mines, qui voit ses missions clarifiées autour de la définition des politiques publiques, de la gestion des titres, de la surveillance technique, de la promotion du contenu local et de la responsabilité sociétale des entreprises. Des organes consultatifs renforcés tels que l’ITIE et la Commission nationale des mines assurent désormais un meilleur encadrement du secteur.

Le contrôle strict des exportations constitue un autre jalon de cette nouvelle gouvernance. Désormais, chaque port minéralier est placé sous la supervision directe d’inspecteurs des mines, chargés de vérifier le tonnage et la qualité des minerais avant leur expédition. Cette mesure, conjuguée à [xiii]l’instauration d’un prix de référence pour la bauxite (65 USD/tonne) et à l’adoption d’indices mondiaux pour d’autres minerais stratégiques, permet à l’État de mieux capter les ressources issues des exportations.

L’État guinéen affiche une volonté forte de rompre avec le modèle extractif brut, en plaçant la transformation locale au cœur des priorités. En témoigne [xiv]la suspension en octobre 2024 des exportations de certaines compagnies ne respectant pas leurs engagements de transformation, et la signature d’un projet de raffinerie d’envergure avec le groupe chinois SPIC pour la production annuelle de 1,2 million de tonnes d’alumine. Les travaux qui ont démarré en mars 2025, devraient s’achever fin 2027.

[xv]La mise en œuvre de l’article 138 du Code minier, autorisant l’État à céder jusqu’à 15 % des parts dans les projets miniers, a généré plus de 12 000 milliards GNF au premier semestre de 2022, soit des recettes supérieures à l’ensemble des revenus douaniers de la même année. De plus, le renforcement des laboratoires d’analyse, capables de traiter jusqu’à 1 000 échantillons par jour, a permis de sécuriser jusqu’à 5 millions USD par mois pour le trésor public.

Enfin, le projet stratégique Simandou, longtemps resté en suspens, a été relancé sur la base d’un accord tripartite signé en 2022 entre l’État, Rio Tinto Simfer et le Winning Consortium Simandou (WCS).

Toutefois, fidèle à sa ligne souverainiste, le Président de la Transition a exigé à deux reprises des engagements plus solides en matière de contenu local, d’emploi des Guinéens et d’industrialisation, conditionnant ainsi la poursuite du projet à des garanties concrètes en faveur du développement durable du pays.

 

INFRASTRUCTURES

 

L’un des marqueurs les plus tangibles de la transformation engagée par les autorités de la transition en Guinée est l’accélération des projets d’infrastructures. Routes, ponts, aéroports, écoles, logements : le pays connaît une métamorphose rapide, matérialisant sur le terrain une volonté politique forte de combler le retard accumulé. Depuis le 5 septembre 2021, le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) mène une politique ambitieuse de modernisation du territoire. À travers un vaste programme d’investissements publics, le régime du Général Mamady Doumbouya érige les infrastructures en levier central de croissance durable et d’amélioration des conditions de vie.

Le réseau routier national bénéficie d’un effort sans précédent, avec [xvi]plus de 2 252 kilomètres de routes bitumées réalisés depuis 2021. Parmi les projets majeurs figure la réhabilitation de la Route nationale N°1 (Coyah–Mamou–Dabola), axe vital pour la desserte de l’intérieur du pays. Des ouvrages de franchissement stratégiques voient également le jour, tels que le pont de Kagbelen, inauguré le 18 avril 2023 et baptisé en hommage au président rwandais Paul Kagame, l’échangeur de Bambéto lancé en avril 2022 pour un montant de 246 millions de dollars, avec un taux d’avancement de 98 % en Juillet 2025, le pont à péage de Tanènè long de 126 mètres, inauguré en avril 2025, et l’échangeur du KM36, déjà opérationnel. En complément, un programme ambitieux prévoit la construction de cinq ponts dans le Grand Conakry – à Kakimbo, Kiroti, Démoudoula, Kissosso et Kassonya – pour un coût global estimé à 59,99 millions d’euros et une durée d’exécution de 30 mois. Parallèlement, le bitumage des voiries urbaines se poursuit dans 11 villes de l’intérieur du pays, notamment à Gaoual, Macenta, Yomou, Koubia, Kérouané, Mali, Tougué, Koundara, Dabola, Kindia et bientôt Lélouma.

La modernisation de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré, lancée en avril 2023, illustre la volonté des autorités de faire de Conakry un hub aéroportuaire régional. Le projet comprend un terminal passagers de 32 000 m², un terminal cargo, une tour de contrôle, une caserne de pompiers, un pavillon présidentiel, un hôtel et la rénovation complète des pistes. Réalisé par le groupe Albayrak, ce chantier structuré en cinq phases représente un investissement de plus de 270 millions d’euros.

En parallèle, la rénovation des aérodromes régionaux de Faranah, Kankan, N’Zérékoré et Labé est également en cours, avec un taux d’avancement de plus de 30 % en juillet 2025.

Dans le secteur de l’éducation, d’importants efforts sont consentis pour améliorer l’accès et la qualité des infrastructures. Ainsi,[xvii] plus de 540 écoles ont été construites et 1 000 salles de classe sont actuellement en construction afin de répondre à la pénurie d’établissements scolaires dans le pays. L’enseignement supérieur bénéficie aussi de réformes significatives, telle que la modernisation des laboratoires de recherche. La formation professionnelle n’est pas en reste, avec la création ou la rénovation de centres spécialisés comme l’École de chemin de fer, le Centre de formation professionnelle de Donka ou encore l’École maritime.

En matière d’habitat, le gouvernement œuvre pour une urbanisation mieux maîtrisée, avec la [xviii]mise en œuvre d’un programme de construction de 1 662 logements sociaux sur l’ensemble du territoire et la viabilisation de 64 hectares destinés à accueillir de futurs projets immobiliers. [xix]À Keitayah, un ensemble de 436 logements, incluant pavillons, duplex et immeubles, est en cours de réalisation avec un taux d’avancement de plus de 36 %. Ce programme s’inscrit dans un vaste projet de parc urbain de 42 hectares visant à désengorger la capitale et à favoriser l’émergence de pôles urbains secondaires. D’autres mesures structurantes accompagnent cette dynamique, notamment la mise en place d’une plateforme de gestion des titres fonciers, l’élaboration du schéma directeur du Grand Conakry et l’organisation des États généraux du foncier, destinés à sécuriser les transactions et assainir un secteur longtemps marqué par les litiges.

Parmi les projets emblématiques de la transition figure aussi [xx]la réhabilitation de la Cité ministérielle de Donka, restée pendant des années sous occupation irrégulière. Dès les premiers mois de la transition, le CNRD a engagé une opération de récupération des domaines publics. En 2022, les travaux de réaménagement ont été confiés au groupe GUICOPRES. Trente bâtiments modernes ont d’ores et déjà été livrés, redonnant à ce site stratégique son rôle institutionnel et traduisant la volonté du gouvernement d’offrir un cadre de travail digne et fonctionnel à ses responsables.

 

Élevage

Longtemps marginalisé, le secteur de l’élevage connaît aujourd’hui un regain d’intérêt en Guinée, porté par une volonté politique affirmée d’en faire un levier clé de développement inclusif.

L’objectif est double : atteindre l’autosuffisance en produits d’origine animale et renforcer l’économie rurale à travers une modernisation des pratiques.

Plusieurs avancées majeures ont été enregistrées :[xxi] l’importation de 179 vaches Montbéliardes à haut rendement laitier (15 à 20 litres par jour) et de 500 porcs génétiquement améliorés pour booster la production. Pour répondre aux besoins alimentaires du cheptel, 10 000 tonnes de maïs ont été importées pour l’alimentation avicole.

Par ailleurs, une campagne de vaccination massive a permis la distribution de 4 millions de doses, soutenue par l’équipement de 390 motos pour renforcer la mobilité des services vétérinaires. [xxii]L’accompagnement des éleveurs a également été renforcé à travers la construction de 25 parcs d’élevage et le soutien à plus de 6 000 exploitants.

Le tout pour un appui financier de plus de 28 milliards de GNF, confirmant l’importance accordée à ce secteur comme vecteur de résilience et de prospérité.

 

Création d’emplois

 

Pour faire face au chômage, notamment celui des jeunes, le gouvernement guinéen a mis en place une politique volontariste fondée sur une approche intégrée alliant projets publics structurants, initiatives privées et réformes administratives.

[xxiii]Le Programme accéléré pour la création de 20 000 emplois, lancé en 2023 par l’AGUIPE, a permis à des milliers de jeunes d’accéder à une première expérience professionnelle au sein d’entreprises partenaires.

Parallèlement, en 2024, un recrutement massif de 20 000 fonctionnaires a été effectué pour renforcer les capacités de l’administration publique.

Le fonds national d’insertion des jeunes de son côté met en œuvre cette année un ambitieux plan annuel de réduction significative du taux de chômage : 𝐋𝐀𝐒𝐒𝐈𝐑𝐈 𝐅𝐎𝐍𝐈𝐉 : 𝐢𝐧𝐬𝐞𝐫𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝟏 𝟏𝟎𝟎 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐞́𝐭𝐢𝐞𝐫 ; 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐏𝐫𝐢𝐱 𝐅𝐎𝐍𝐈𝐉 : 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝟏𝟏 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐚𝐫𝐭-𝐮𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞. 𝐍𝐞𝐱𝐮𝐬 𝐏𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦 𝐅𝐎𝐍𝐈𝐉 : 𝐚𝐩𝐩𝐮𝐢 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚̀ 𝟐𝟎𝟎 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐞𝐧𝐞𝐮𝐫𝐞𝐬. 𝐏𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 𝐁𝐎𝐒𝐒 : 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝟏𝟓 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐟𝐨𝐫𝐮𝐦𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐮𝐱.

À plus grande échelle, le projet minier Simandou,[xxiv] qui emploie près de 35 000 personnes à date et prévoit une revue à la hausse de cette statistique à 50000 OU 60000 emplois dans les prochaines années, illustre le rôle stratégique du secteur extractif dans la dynamisation de l’emploi national.

Enfin, les investissements dans les infrastructures – qu’il s’agisse de routes, de ponts, de logements, d’écoles ou d’hôpitaux – génèrent des milliers d’emplois directs et indirects, contribuant ainsi à une croissance inclusive et à la réduction de la précarité.

Energie

Longtemps considérée comme un frein à l’industrialisation, la question énergétique en Guinée fait depuis 2021 l’objet d’une transformation structurelle majeure. Sous l’impulsion du Président Mamady Doumbouya, une série de réformes ambitieuses est engagée pour corriger les dysfonctionnements historiques, sécuriser l’approvisionnement, diversifier les sources et asseoir une véritable souveraineté énergétique.

Cette refondation a débuté par une réforme de la gouvernance, avec une gestion plus rigoureuse de la crise électrique, un renforcement des infrastructures, et la mise en œuvre d’une stratégie intégrée.

En avril 2024, [xxv]un audit énergétique couvrant la période 2019-2024 a été lancé pour identifier les causes profondes des défaillances structurelles, des déficits de production – tant thermique qu’hydraulique – et de l’explosion des subventions versées à Électricité de Guinée (EDG), estimées à 2400 milliards GNF par an, soit près de 200 millions USD par mois.

Face à cette situation jugée intenable, le Chef de l’État a prôné un équilibre entre les impératifs sociaux et la rationalisation des coûts, une volonté concrétisée par le limogeage du Directeur général d’EDG en mars 2024, à la suite de délestages massifs ayant provoqué des manifestations tragiquement mortelles.

En réponse, un comité de gestion spécial a été institué en juillet 2024 pour élaborer des solutions d’urgence.

Aussi, le développement des énergies renouvelables constitue désormais un pilier central de la stratégie énergétique.

En mai 2025, le Conseil National de la Transition a adopté une convention majeure de concession et d’achat d’énergie électrique qui permettra d’assurer le développement d’une centrale solaire photovoltaïque de 40 MW à Koumanguéli[xxvi]. C’est un projet emblématique visant à stabiliser le réseau et à réduire la dépendance au cycle hydraulique.

Parallèlement, une convention signée en mars 2023 avec West Africa Liquefied prévoit la fourniture de gaz naturel liquéfié pour produire jusqu’à 1 800 MW, principalement à destination du secteur minier[xxvii]. Les barrages de Souapiti (550 MW, opérationnel depuis 2021) et de Kaléta (240 MW, depuis 2015) restent les piliers de la production hydroélectrique. L’électrification rurale bénéficie également d’un regain d’attention : en juillet 2025, la CEDEAO à travers la Banque d’Investissement et de Développement (BIDC) a approuvé un financement de 95,2 millions d’euros pour construire trois microcentrales hydroélectriques à Poukou, Bolokoun et Biwbaw, dans la région de Mamou. Ces installations, totalisant 30 MW, alimenteront des zones rurales via des mini-réseaux décentralisés.[xxviii]

Le gouvernement de transition assure un suivi rigoureux de ces projets d’infrastructures, qu’ils concernent l’énergie, les routes ou l’eau, en exigeant des rapports réguliers sur l’état d’avancement et les éventuels blocages.

L’objectif reste l’accès universel à l’électricité d’ici 2030, en cohérence avec l’Objectif de Développement Durable n°7. En 2023, environ 46 % de la population guinéenne avait accès à l’électricité, avec un taux de 48 % en zone urbaine contre seulement 20 % en zone rurale, une situation en progression grâce aux efforts récents.

[xxix]Parallèlement, l’Etat a initié la modernisation du secteur pétrolier en Guinée en décembre 2021 avec une réforme institutionnelle majeure : la création de la Société nationale des pétroles (SONAP), issue de la fusion de l’ONAP et de la SONIP. Placée sous l’autorité directe de la présidence, la SONAP est chargée de piloter l’ensemble de la chaîne pétrolière – exploration, stockage, import-export et distribution – dans une logique de transparence et d’efficience.

Dans cette même logique, en raison d’un déficit critique des capacités de stockage – alors que la consommation journalière avoisine pratiquement 3 000 m³ – mais surtout pour des raisons de sécurité accentuées par l’explosion du dépôt de coronthie, le gouvernement a décidé d’accélérer la construction de nouveaux complexes à Moribaya et Kodjaran, capables de stocker plus de 100 000 m³.

L’intégration des hydrocarbures dans la politique énergétique s’est ensuite accélérée en juin 2025 avec l’organisation de la première Table ronde nationale sur le secteur, à Conakry. Placée sous le thème « Leçons du passé, ambitions pour demain », cette rencontre a permis de dresser un état des lieux critique d’un secteur historiquement marginalisé, avec seulement trois puits forés en 50 ans, contre plus de 175 au Sénégal. Le potentiel, en particulier dans le bassin sédimentaire offshore couvrant 93 000 km², reste largement sous-exploré.

Une feuille de route a été adoptée lors de cette table ronde, articulée autour de la relance de l’exploration, la structuration de la chaîne aval, la réforme réglementaire, la transparence et la mise en place d’une task force nationale dédiée au suivi.

Dans une perspective environnementale, le plan ministériel 2025 inclut la promotion du gaz butane comme combustible domestique propre, afin de réduire la déforestation et renforcer la sécurité énergétique des ménages. Ces réformes sont soutenues par un appui financier multilatéral conséquent.

En juillet 2022, la Banque africaine de développement (BAD) a engagé 66,39 millions USD pour l’électrification de la région forestière, ainsi que 830 000 USD pour la structuration de 57 mini-réseaux[xxx].

La Banque mondiale, via l’IDA, l’IFC et l’ESMAP, a mobilisé environ 271 millions USD dans le cadre de la phase deux du Programme d’Appui à l’Amélioration de l’Électrification en Guinée (PAAEG), visant à connecter plus de 2,1 millions de personnes. L’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont apporté plus de 160 millions USD de cofinancements pour l’électrification rurale. L’ensemble de ces appuis s’inscrit dans le cadre de la stratégie continentale « Mission 300 », qui ambitionne l’accès universel à l’électricité en Afrique d’ici 2030[xxxi].

Des initiatives, telles que l’installation des compteurs prépayés afin de garantir à tous un meilleur accès à une électricité sécurisée et durable, l’engagement de poursuites judiciaires contre les fraudeurs et voleurs d’électricité en partenariat avec le ministère de la justice viennent s’accrocher à cette nouvelle dynamique.

Accès à l’Eau Potable

Autrefois symbole de pénurie, l’accès à l’eau potable connaît une nette amélioration.

En avril 2025, la banque mondiale a fait bénéficier à la Guinée le projet eau et assainissement de Guinée en validant un crédit de 200 millions de dollars de l’Association Internationale de développement. « Ce projet vise à améliorer l’accès aux services d’eau potable dans l’agglomération de Conakry, à renforcer les performances opérationnelles et organisationnelles des institutions en charge de l’eau et de l’assainissement et à financer la construction d’infrastructures de production et de distribution d’eau. » Le nombre total de bénéficiaires attendus est de 2612467.

En août 2024, la Guinée a signé deux accords de prêts avec la banque d’investissement et de développement de la CEDEAO pour un montant total de 63 millions USD pour des projets hydrauliques à grande échelle.[xxxii]

Parallèlement, 500 forages, 1 400 latrines et 850 points d’eau sont en cours de réhabilitation grâce au financement de la Banque Islamique de Développement. Ces interventions impacteront très prochainement plus de 900 000 bénéficiaires.

Il convient de mentionner aussi que des groupes électrogènes ont été remis à la SEG pour améliorer la distribution d’eau, et des réhabilitations ciblées sont en cours dans les régions de Nzérékoré, Macenta et Guéckédou, en partenariat avec l’AFD et EIFFAGE.[xxxiii]

Assainissement

L’amélioration du cadre de vie passe aussi par une politique d’assainissement rigoureuse. Entre 2022 et 2024, d’importantes opérations de nettoyage ont été menées à travers le pays, avec l’implication directe du président Doumbouya et de l’armée, notamment dans des zones comme Kassa et Madina.

Depuis 2022, une journée mensuelle de nettoyage est obligatoire dans toutes les collectivités du pays.

En septembre 2024, un décret présidentiel a interdit l’usage des plastiques à usage unique, promouvant des alternatives écologiques.[xxxiv]

Cette stratégie s’appuie également sur la mobilisation citoyenne, avec l’engagement actif des jeunes, des artistes, des associations locales et de la société civile dans l’effort collectif de restauration de la salubrité publique.

Il convient aussi de souligner le dégagement des immondices au PK36, une accumulation vieille de plus de 30 ans, dont les conséquences sur la santé et le bien-être des populations riveraines ont été particulièrement dramatiques. Par ailleurs, les communes de la capitale ont repris en main la gestion des déchets dans leurs différents quartiers, afin d’assurer une meilleure efficacité et un impact plus durable.

Enfin, la relance du projet de décharge moderne à Barétodé marque une avancée importante dans la stratégie nationale de gestion des déchets.

Télécommunications

Le secteur des télécommunications, levier du développement numérique, bénéficie d’un nouvel élan. Le gouvernement a engagé des réformes pour améliorer la régulation, renforcer les infrastructures et rendre les services plus accessibles.

Ainsi, l’ARPT a amélioré sa gestion institutionnelle via un audit du système d’information, base de son plan stratégique 2023-2025, et la digitalisation complète de ses processus métiers.

Sur le plan réglementaire, elle a encadré la tarification mobile en rendant gratuits les appels vers les centres d’appels, réduit de 50 % les tarifs inter-opérateurs, et supprimé une taxe sur le trafic intra-réseau, renforçant le pouvoir d’achat.

Des sanctions ont été mises en place pour le non-respect des délais de réparation, avec un protocole harmonisé pour mesurer la couverture et la qualité des réseaux.

Les opérateurs doivent se connecter à au moins deux stations sous-marines, assurant redondance et sécurité des données.

Neuf plateformes supervisent en temps réel les trafics, certifient les revenus, luttent contre la fraude, et préparent la portabilité des numéros. Un centre de supervision (NOC) moderne et un laboratoire d’homologation ont été créés, ainsi qu’un outil permettant au public de consulter la couverture réseau par opérateur.

A l’échelle internationale, la Guinée a intégré le conseil de l’Union Africaine des Télécommunications et coordonné la gestion des fréquences avec ses voisins, récupérant 36 nouvelles fréquences FM pour Conakry.

Des investissements sont prévus pour développer des datacenters, le point d’échange Internet (IXP) national, et pour une meilleure cybersécurité.

Nombreux efforts ont été consentis pour s’intégrer au réseau mondial de fibre optique, notamment à travers le projet de Backbone National de Fibre Optique, actuellement en cours de réalisation.

Parallèlement, l’installation d’un second câble sous-marin est en cours d’étude à travers la guinéenne de large bande afin d’améliorer la connectivité régionale.

Il convient de préciser qu’en 2023 la Guinée comptait 4,87 millions d’internautes et 1,95 million d’utilisateurs de réseaux sociaux.

Et entre 2021 et 2024, la couverture mobile s’est largement étendue, touchant la majorité des quartiers et districts, grâce aux investissements des opérateurs dans de nouvelles antennes et infrastructures. Des efforts ont réduit les zones blanches, notamment rurales et frontalières, aboutissant à une couverture mobile de 100 % à Conakry fin 2023, soutenue par des partenariats public-privé et des initiatives gouvernementales.

Par ailleurs, la présence de réseaux étrangers reste limitée à certaines zones frontalières, où les opérateurs guinéens collaborent avec les autorités pour minimiser les interférences et garantir une couverture continue et de qualité sur l’ensemble du territoire.[xxxv]

Transport

Le transport s’impose aujourd’hui comme un levier stratégique du développement économique national, et le gouvernement de transition en a fait une priorité centrale, avec des investissements massifs dans les infrastructures routières, aéroportuaires, ferroviaires et urbaines.

Depuis 2021, plus de 2 252 kilomètres de routes nationales ont été bitumées ou entièrement réhabilitées, notamment sur des axes majeurs tels que la RN1, RN2 et RN3, assurant ainsi une meilleure fluidité du trafic et une interconnexion plus efficace entre les régions.

Dans la capitale Conakry, les efforts de modernisation urbaine se traduisent par la rénovation de 69 kilomètres de routes, la construction de trois échangeurs à des points névralgiques (KM36, Kagbélen, Bambéto), la réalisation de cinq ponts ainsi que l’aménagement de plus de 130 kilomètres de voirie en périphérie, dans le but de décongestionner la ville et de renforcer la mobilité des citoyens.

Ces initiatives ne se limitent pas à la capitale : plusieurs villes régionales telles que Gaoual, Kindia, Macenta ou encore Kouroussa bénéficient également de projets similaires, qui visent à dynamiser les économies locales, renforcer l’intégration territoriale et freiner l’exode rural.

Parallèlement, la modernisation des infrastructures aéroportuaires progresse de manière significative. Le chantier de transformation de l’aéroport international de Conakry est entré dans une phase avancée (un taux d’exécution de plus de 85% en juillet 2025), avec l’extension du terminal, la construction d’une nouvelle tour de contrôle, d’une centrale électrique et d’une caserne de pompiers.

La mise en service complète est prévue d’ici fin 2025. Dans la même dynamique, les aéroports régionaux de Faranah, Kankan, Labé et Nzérékoré font l’objet de vastes projets de réhabilitation, visant à désenclaver les zones de l’intérieur du pays et à améliorer la connectivité à l’échelle nationale.

Dans le secteur ferroviaire, le projet du Transguinéen représente une initiative structurante d’envergure. En cours de réalisation, ce corridor stratégique prévoit la construction de 600 kilomètres de voies ferrées reliant les gisements miniers de Simandou au port en eau profonde de Morébaya. Ce réseau permettra, dès 2025(en fin d’année et de manière progressive), le transport combiné de minerais, de marchandises et de passagers, tout en réduisant considérablement les coûts logistiques, en fluidifiant la chaîne d’approvisionnement agricole, et en décongestionnant les axes routiers existants.

Le transport urbain connaît également un tournant important avec le renouvellement progressif du parc automobile et la mise en place d’une usine de montage de véhicules, qui marque une étape clé vers l’industrialisation locale et la modernisation durable des moyens de transport en milieu urbain.

A cela s’ajoute l’arrivée de 50 nouveaux bus annoncée par le ministre Ousmane Gaoual Diallo.

Urbanisation

Face à une urbanisation rapide et souvent anarchique, les autorités guinéennes ont entrepris une refonte de l’aménagement du territoire. Cette démarche vise à garantir un développement harmonieux, à réduire les inégalités spatiales et à améliorer les conditions de vie urbaines.

Des plans d’urbanisme ont été adoptés, accompagnés d’une réforme foncière visant à sécuriser les titres de propriété.

Des logements sociaux sont en construction, et les réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement sont progressivement étendus.

Des initiatives de consultation publique et l’implication accrue de la société civile sont effectives et ouvrent ainsi la voie à une gouvernance urbaine plus participative.

II – la promotion du capital humain et de la protection sociale

Depuis le 05 septembre 2021, la Guinée investit massivement dans l’humain, socle de tout développement inclusif.

D’importants efforts ont été déployés par le président Doumbouya dans :

Ø  L’éducation

Ø  La santé

Ø  La protection sociale

Ø  Le sport, la culture, le tourisme et l’artisanat

 

Protection sociale

 

Le système de protection sociale guinéen, longtemps marginalisé, bénéficie d’une refonte en profondeur. Le CNRD œuvre à la construction d’un État plus protecteur et solidaire.

Ø En août 2024, une assurance maladie publique a été lancée, couvrant 80 % des frais médicaux pour agents publics et retraités.

Ø Les pensions de retraite ont été revalorisées à 70 pourcents, tandis que les allocations familiales ont doublé.

Ø Les victimes de l’explosion du dépôt de carburant de coronthie ont été pris en charge par l’Etat

Ø Le Fonds de développement social et de l’indigence (FDSI) a soutenu en kits scolaires et vivres près de 2000 personnes en 2022, et assuré la prise en charge sanitaire de 36 personnes indigentes en aout 2022 et 134 malades indigents à Conakry, sans oublier la prise en charge spécifique organisée à Kassa et celle récemment de 30 indigents à Dixinn

Ø La digitalisation du système a été amorcée avec la plateforme e-CNSS, facilitant démarches et paiements.

Ø  Enfin, des efforts importants ont été engagés dans l’éducation et la réparation sociale, avec notamment le recrutement de 10 000 enseignants et le rétablissement dans leurs droits de 2 683 ménages de Kaporo

Culture

La culture guinéenne, riche et foisonnante, a longtemps souffert d’un manque de reconnaissance institutionnelle. Depuis 2021, une refondation en profondeur a été amorcée, plaçant les artistes au cœur du renouveau identitaire du pays.

Une couverture médicale gratuite a été accordée à plus de 1 000 artistes, accompagnée d’une convention public-privé pour la gestion des urgences médicales. Le Bureau Guinéen des Droits d’auteurs a été modernisé avec une gestion plus transparente des droits d’auteur, tandis qu’un statut juridique pour les artistes est en cours d’examen et devrait prochainement être présenté au Conseil National de la transition (CNT) pour adoption.

L’effervescence culturelle s’est matérialisée à travers de grands événements tels que : le Festival international du djembé, le Festival des arts du Badiar, le Festival du Milo (Kankan). Le secteur s’est aussi lancé dans la construction d’infrastructures de pointe avec la réhabilitation du siège du ministère, la relance du Palais de la Jeunesse et de la Culture, des rééquipements logistiques, et un projet ambitieux de musée national moderne.

En réhabilitant ses artistes et en valorisant son patrimoine, la Guinée redonne à la culture sa place de pilier fondamental de l’identité et de la cohésion nationale.

Tourisme & Artisanat

Le tourisme et l’artisanat représentent deux secteurs clés pour la diversification économique de la Guinée. Conscient de leur fort potentiel, le CNRD a initié une stratégie de valorisation patrimoniale et de dynamisation de la filière artisanale.

Des sites emblématiques comme Baro, le voile de la mariée sont en cours de réhabilitation. On note également l’organisation annuelle des saisons touristiques dans les différentes régions du pays.

On observe aussi « une croissance des flux touristiques, avec une hausse significative des arrivées internationales grâce à des campagnes de promotion efficaces. »

Le secteur de l’artisanat, qui représente 40 % de la production manufacturière et mobilise près de 20 pourcents de la population active[xxxix], a été structuré avec la création d’un répertoire national des métiers, l’adoption d’un Code de l’artisanat, et l’implantation de villages artisanaux dans les différentes régions.

Des centres de formation et de production ont vu le jour, renforcés par la création d’une Chambre nationale des métiers. Sur le plan économique, l’ambition est claire : faire passer la part d’emplois du tourisme de 2 % à plus de 20 000 postes d’ici 2030.

SANTÉ

Dans le cadre de la refondation de l’État, les autorités de la transition ont engagé une réforme ambitieuse et structurante du système de santé guinéen, fondée sur la modernisation des infrastructures, la régulation des pratiques, l’élargissement de l’accès aux soins, la décentralisation des services, ainsi que le renforcement de la gouvernance et de la performance institutionnelle.

D’importants progrès ont été enregistrés sur le terrain des infrastructures, avec la réhabilitation complète du Centre Hospitalier Universitaire Donka, désormais doté d’équipements modernes et conforme aux standards internationaux. Cette réalisation emblématique, inaugurée en août 2022, illustre la volonté de l’État de repositionner la santé publique comme pilier central du développement. Elle s’accompagne d’un partenariat stratégique conclu avec le groupe Eiffage pour la construction de trois hôpitaux régionaux à Kindia, Labé et Kankan.

La lutte contre les pratiques médicales illégales et la contrefaçon pharmaceutique a été érigée en priorité nationale. Des actions ciblées de démantèlement de cliniques clandestines et de points de vente non autorisés ont été menées dès les premiers mois de la transition. Cette dynamique a été institutionnalisée par la création du Comité Technique National de Lutte contre les Pratiques Médicales et Paramédicales Illégales, garant d’un cadre de régulation plus rigoureux et plus efficace.

En parallèle, des mesures fortes ont été prises pour favoriser l’accès équitable aux soins, à travers la gratuité effective de la césarienne et du traitement du paludisme dans les structures publiques. Cette avancée sociale est soutenue par un approvisionnement renforcé en médicaments essentiels via la Pharmacie Centrale de Guinée (PCG SA), ainsi qu’une politique de transparence tarifaire et d’humanisation des services axée sur le respect et la considération des patients.

De l’autre côté, afin de répondre à l’augmentation du nombre de patients atteints de pathologies rénales, le gouvernement a lancé la construction d’un centre moderne d’hémodialyse à Kipé, en partenariat avec Orange Guinée.

Et conformément à la vision présidentielle d’un État plus proche des citoyens, le ministère de la Santé a lancé un vaste programme de construction de 50 centres de santé améliorés, déployés en priorité dans les zones rurales, en juillet 2025, financée sur ressources propres, avec pour objectif de renforcer la couverture sanitaire sur l’ensemble du territoire national.

Enfin, la réforme du secteur sanitaire s’appuie sur une gouvernance renouvelée, avec la nomination de jeunes cadres compétents aux postes de responsabilité, et l’octroi de subventions opérationnelles aux établissements de santé.

Les capacités de réponse aux urgences sanitaires ont été significativement consolidées grâce à la dotation du Programme Elargi de Vaccination, coordonné par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, de 8 véhicules frigorifiques, et la  remise   d’équipements effectuée par la banque mondiale à des structures sanitaires  stratégiques  de l’intérieur du pays  : « 14 ambulances médicalisées pour des interventions d’urgence rapides,14 cliniques mobiles pour des soins de santé de qualité dans les zones reculées,210 motos tout-terrain pour renforcer les stratégies sanitaires avancées. »

L’ensemble de ces efforts est soutenu par la mise à disposition de moyens logistiques appropriés au bénéfice des cadres du ministère de la Santé, afin de garantir une mise en œuvre efficace des réformes engagées.

Sport

Depuis 2021, le sport guinéen a connu une véritable renaissance, portée par une vision qui dépasse la simple performance athlétique.

Le CNRD a compris que le sport est un vecteur majeur d’unité nationale, de mobilisation citoyenne et de diplomatie culturelle. Cette dynamique a permis une modernisation progressive des infrastructures avec la réhabilitation et la construction de stades régionaux à vocation multifonctionnelle, ainsi que la rénovation du stade du 28 septembre et l’optimisation du Stade Général Lansana Conté de Nongo, désormais homologué par la CAF. Sans oublier le parc urbain de Conakry qui est en voie d’achèvement. L’ambition est d’assurer un maillage sportif national d’ici 2027.

Plusieurs trophées majeurs ont été remportés dans divers disciplines grâce aux conditions offertes par le chef de l’Etat : champion d’Afrique FIBA U16 2023 ; champion d’Afrique de football scolaire 2023 ; champion d’Afrique de handball, équipe junior, IHF Trophy.

Le CNRD inscrit donc le sport dans les politiques publiques comme instrument de paix, de résilience et de fierté nationale.

Éducation

Conscientes que le capital humain est la première richesse d’une nation, les autorités de la transition ont engagé une réforme éducative d’envergure, embrassant l’ensemble du système : du préscolaire à l’enseignement supérieur, en passant par la formation professionnelle. Cette refonte vise à garantir l’équité, améliorer la qualité, et arrimer la formation aux réalités du marché du travail.

Le ministère de l’enseignement supérieur a significativement réduit les frais de scolarité des masters dans les institutions d’enseignement supérieur publiques pour lever les barrières financières et démocratiser l’accès au développement de compétences. En parallèle, les curricula ont été adaptés aux besoins du tissu économique national, et 250 enseignants-chercheurs ont été recrutés pour rehausser le niveau académique.

D’importants efforts ont été déployés dans la modernisation des infrastructures universitaires, à l’image de l’Université de LABE ou de Gamal, qui bénéficie aujourd’hui de centres réhabilités, de bus, de bibliothèques modernes et d’espaces numériques. De nouveaux dispositifs structurants-tels que le statut d’étudiant-entrepreneur, la biométrisation, la traçabilité des diplômes et la digitalisation des bourses-illustrent une dynamique innovante et inclusive.

A cela s’ajoute la création des classes préparatoires aux grandes écoles à Dalaba qui contribuent activement au rayonnement du savoir guinéen à l’international, la construction de la cité des sciences et de l’innovation, la mise en place de l’académie des sciences de Guinée, l’hébergement de l’institut ouest-africain de Mathématiques, la qualification des programmes d’enseignement LMD des IES du pays : Plus d’une dizaine de docteurs ont été formés ces dernières années par nos universités. Sans oublier, le taux élevé d’admission des candidats guinéens aux concours du CAMES.

On note aussi le développement de la pratique sportive dans le milieu universitaire grâce à l’organisation des jeux universitaires de Guinée, la revalorisation des bourses étudiantes, un encadrement renforcé des boursiers d’État à l’étranger – notamment à travers le récent changement à la tête du Service national des bourses extérieures -, l’introduction de l’assurance étudiante, ainsi que la prise en charge des études de master pour les meilleurs diplômés de licence.

Dans l’enseignement primaire, les résultats sont également tangibles : plus de 546 salles de classe ont été rénovées, 1 000 classes pré-primaires sont en construction, et 177 infrastructures supplémentaires érigées via le projet de la promotion de l’éducation de base. L’appui aux cantines de 1 617 établissements et l’octroi de bourses pour la scolarisation des filles contribuent à renforcer l’équité et la rétention scolaire. La distribution massive de manuels scolaires, la formation de plus de 27 000 enseignants, ainsi que la digitalisation de la gestion scolaire à travers le Système Intégré de Gestion de l’Education Guinéenne SIGEGUI, témoignent d’une transformation systémique. Par ailleurs, le sport scolaire et l’excellence académique sont promus pour encourager l’épanouissement global des apprenants.

La formation professionnelle n’est pas en reste : un plan d’urgence, lancé en 2022 avec l’appui de partenaires tels que l’AFD et Expertise France, a permis de réhabiliter et digitaliser plusieurs centres. Depuis 2023, les concours techniques sont entièrement numérisés et orientés vers les métiers d’avenir (mines, électricité, tourisme). L’offre de formation, allant du CAP au BTS, s’est élargie à plusieurs régions, intégrant une forte dimension entrepreneuriale, un accompagnement juridique et une insertion progressive dans le secteur privé.

III – Le renforcement de la sécurité, des droits humains, de la liberté et de la justice

Le développement ne peut se faire sans un État fort, juste et protecteur.

C’est pourquoi, le Général Mamady Doumbouya s’est attelé depuis sa prise de pouvoir à œuvrer de manière résolue pour donner un nouveau souffle à

Ø  La justice, les droits humains et libertés de même que

Ø  La sécurité et la défense

Justice, droits humains et libertés

La refondation de l’État guinéen ne peut se concevoir sans une réforme en profondeur du système judiciaire. Depuis 2021, des mesures ont été prises pour bâtir une justice indépendante, crédible et accessible.

La hausse remarquable du budget du ministère de la justice, le respect des procédures judiciaires, l’audit des juridictions, la libération de détenus politiques et la réduction des détentions arbitraires constituent des signaux encourageants. Sur le plan des droits humains, des dialogues inclusifs ont été ouverts avec la société civile et les confessions religieuses, tandis que les forces de l’ordre bénéficient désormais de formations aux normes internationales. On note aussi et surtout l’organisation du procès du 28 septembre 2009, attendue depuis plus de treize ans.

Sans oublier l’émergence significative des mécanismes de reddition de comptes qui renforce la transparence et la confiance dans les institutions judiciaires.

Ainsi, les bases d’une justice plus équitable semblent désormais posées.

Sécurité & Défense

Depuis 2021, la Guinée a engagé une réforme profonde de son appareil sécuritaire, visant à restaurer l’autorité de l’État tout en renforçant la souveraineté nationale. Des décisions symboliques et structurelles ont été prises : dissolution du Bataillon de Sécurité Présidentielle, réorganisation de l’armée via la mise à la retraite de plus de 44 hauts gradés et d’un millier de soldats, nomination de profils fiable et performant aux postes stratégiques.

Des bataillons opérationnels de défense et de sécurisation du territoire ont été créés dans chaque région et un Conseil supérieur de défense et de sécurité nationale a été instauré pour piloter cette transformation.

Deux unités d’élite – le Groupement des Forces Spéciales et le Groupement des Forces d’Intervention Rapide –- assurent désormais la sécurité présidentielle et la lutte antiterroriste, notamment au nord-est du pays.

La modernisation s’étend également aux domaines logistiques – avec l’acquisition de équipements de dernière génération (44 nouveaux blindés et 2 grues rien que pour la police) – et éducatif avec la mise en œuvre de programmes de renforcement de compétences et la création d’un Prytanée militaire à Conakry visant à consolider le rôle républicain de l’armée. Par ailleurs, des partenariats militaires ont été renforcés avec la Russie, sans rompre les liens historiques avec la France.

IV- La diplomatie active et la consolidation de la cohésion sociale

La Guinée affirme désormais son rôle sur la scène internationale tout en renforçant l’unité nationale.

Diplomatie

Affaiblie par des années de crise, la diplomatie guinéenne connaît depuis 2021 une relance stratégique, marquée par un retour affirmé sur la scène internationale.

Sous l’impulsion du CNRD, la Guinée a multiplié les partenariats bilatéraux et renoué avec ses alliés historiques, tout en élargissant son cercle d’influence (Chine, Turquie, États-Unis, Royaume-Uni). Le roi Charles III a accordé des audiences officielles à l’ambassadeur Aly Diallo, témoignant d’un respect nouveau pour la gouvernance guinéenne.

La diplomatie économique s’est illustrée par l’organisation de forums, des visites de haut niveau et la signature de partenariats stratégiques dans les secteurs minier, agricole et énergétique. En parallèle, une diplomatie humanitaire a permis le rapatriement de ressortissants et une coopération renforcée avec les organisations régionales et internationales.

Cohésion sociale et réconciliation nationale

Au cœur du processus de transition engagé en 2021, la cohésion sociale et la réconciliation nationale constituent des priorités absolues pour les autorités guinéennes. Dès les premiers mois, des consultations nationales ont permis de poser les bases de la Charte de la transition.

Les Assises nationales, organisées sur l’ensemble du territoire et auprès de la diaspora, ont permis une introspection collective sur les causes profondes des crises passées. Les leaders religieux ont été mobilisés pour promouvoir l’unité nationale et prévenir les dérives extrémistes.

Un Cadre de concertation inclusif a permis d’ouvrir un espace de dialogue entre acteurs politiques, sociaux et institutionnels. Des gestes forts, comme la libération de détenus politiques, le retour d’exilés ou la réouverture des sièges de partis, ont contribué à un climat apaisé. En juillet 2025, la signature du Pacte d’Entente Nationale pour la Paix a marqué une étape historique : ce consensus entre les coordinations régionales et les autorités morales incarne la volonté partagée de construire une Guinée réconciliée, tournée vers un avenir de paix durable. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la cohésion sociale qui structure désormais les actions de terrain et renforce les capacités locales, dans une logique de prévention des conflits et de reconstruction du vivre-ensemble.

À la lumière des avancées que nous venons de décrire, il est indéniable que les progrès enregistrés en Guinée sont à la fois notables et porteurs d’espoir. Un grand coup de chapeau s’impose au président Doumbouya pour la dynamique ainsi amorcée.

Cependant, dans un contexte aussi exigeant que celui de la transition, la réussite appelle non pas à l’autosatisfaction, mais à la poursuite de l’effort.

N’est-il pas temps, désormais, d’élever le niveau d’ambition, en intensifiant et en pérennisant les réformes ?

C’est à cette exigence de consolidation, de projection vers l’avenir et de clarification des priorités que répondra notre troisième partie, en formulant un ensemble de recommandations stratégiques.

III – Recommandations et perspectives pour consolider les acquis et réalisations du président Mamady DOUMBOUYA

Pour garantir la pérennité des acquis précédemment mis en lumière et inscrire la Guinée dans une trajectoire durable de progrès, certaines recommandations méritent une attention stratégique et soutenue.

Continuer l’amélioration de la gouvernance

Notre gouvernance doit être de très haute qualité. C’est une exigence fondamentale, non négociable.

Bien que des avancées notables aient été enregistrées jusqu’ici, il demeure indispensable de renforcer l’État de droit de même que l’indépendance des institutions, en garantissant l’autonomie de la justice, des organes de contrôle et de régulation, afin d’assurer l’ancrage d’une gouvernance fondée sur l’équité, la transparence et la reddition des comptes.

Comme nous le savons tous, notre pays reste confronté à une forte prévalence de la corruption.

Ainsi, la lutte contre ce fléau doit se poursuivre avec détermination et fermeté notamment en renforçant et améliorant régulièrement le fonctionnement de la CRIEF et l’Agence nationale de lutte contre la corruption de même que les équipes dirigeantes des organes de l’Etat.

 

Aussi, le processus de modernisation de l’administration publique doit être poursuivie avec vigueur, à travers la poursuite de la digitalisation des services, la mise en œuvre de systèmes d’e-gouvernance et la formation continue des agents de l’État, afin de renforcer l’efficacité administrative et de rapprocher les institutions des citoyens.

 

Enfin, pour une gouvernance plus efficace, une décentralisation véritable, impliquant une déconcentration des pouvoirs et une responsabilisation accrue des collectivités locales dans la gestion des affaires publiques doit être mise en œuvre.

Diversifier l’économie et encourager l’innovation locale

Le chef de l’Etat doit continuer à œuvrer pour rompre significativement avec la dépendance de notre économie aux ressources minières, notamment la bauxite.

Il nous faut une économie diversifiée. Les mines ne donnent que des revenus aux catalyseurs de développement, comme le disait le ministre de l’économie Mourana Soumah.

Nous devons accélérer le processus de transition de notre économie vers un modèle plus inclusif, résilient et durable. Pour y parvenir, il est essentiel de drainer plus d’investissements dans les secteurs à fort potentiel tels que l’agriculture, la pêche, le tourisme, l’industrie agroalimentaire et les énergies renouvelables, qui constituent des leviers clés pour la création de richesse et favoriser la création d’emplois, notamment pour les jeunes et les femmes et réduire la dépendance aux importations ainsi que renforcer la souveraineté économique du pays.

Il est également crucial de continuer à encourager l’entrepreneuriat et l’innovation locale à travers la mise en place massive d’incubateurs, de « mécanismes de financement adaptés aux réalités locales, comme les microcrédits et les fonds d’investissement dédiés aux petites et moyennes entreprises », ainsi que des incitations fiscales en faveur des startups.

Poursuivre les efforts pourgarantir la stabilité politique par un dialogue inclusif et l’exécution des points relatifs au retour à l’ordre constitutionnel

Le climat politique constitue un levier essentiel pour l’attractivité économique, la paix sociale et le développement durable.

Dans cette perspective, nous invitons le président à continuer de garder, comme il le fait déjà, sa main tendue afin de garantir un dialogue politique permanent, inclusif, sincère et transparent, en associant l’ensemble des acteurs politiques, de la société civile, des confessions religieuses et des représentants des communautés, pour la promotion de l’intérêt supérieur de la nation.

Nous l’encourageons à poursuivre la mise en œuvre effective des engagements liés au retour à l’ordre constitutionnel dans les délais impartis de même que le déploiement régulier des politiques de réconciliation, d’équité ethnique et de réparation, afin de franchir des paliers plus élevés dans le dépassement des fractures historiques et construire un avenir commun fondé sur la justice, le respect des droits humains et l’égalité des chances.

Renforcer la participation citoyenne et l’inclusion sociale

 

La participation citoyenne et l’inclusion sociale jouent un rôle déterminant dans le processus de dynamisation du développement socio-économique.

Cela dit, l’œuvre de promotion de l’éducation civique et politique initiée par le président Doumbouya doit connaitre une consolidation en profondeur, en diversifiant les canaux de diffusion et en ciblant et impliquant les différentes couches de la société, notamment les plus jeunes.

Il s’agira concrètement, de vulgariser de manière solennelle et marquante les textes législatifs, renforcer la sensibilisation à la participation électorale et communautaire, et la transmission significative d’une culture démocratique enracinée dans les valeurs de responsabilité et d’engagement collectif.

Par ailleurs, il est tout aussi crucial de valoriser davantage la jeunesse et les femmes en garantissant leur représentation équitable dans les sphères décisionnelles, en soutenant activement leurs initiatives économiques et sociales, et en leur assurant un accès renforcé à l’éducation, à la formation professionnelle, à la santé et à l’emploi.

La mise en œuvre de politiques sociales inclusives doit également bénéficier d’une attention plus accrue.

Ce qui implique des investissements importants dans les infrastructures et les services de base – tels que l’eau potable, la santé, l’éducation et les transports – ainsi que l’instauration de filets sociaux efficaces pour protéger les populations les plus vulnérables.

Enfin, il convient d’innover en instaurant des mécanismes de participation communautaire. Ces dispositifs permettront de rapprocher plus concrètement les citoyens des processus décisionnels, de mieux répondre aux besoins locaux et favoriser une appropriation renforcée et durable des politiques publiques par les communautés elles-mêmes.

Conclusion

Si de nombreux défis persistent et que le chemin vers un développement durable reste encore long, il est cependant indéniable que, depuis le 5 septembre 2021, la Guinée a entamé un tournant décisif de son histoire contemporaine. Un vent nouveau souffle sur la nation, porté par une volonté manifeste de rupture avec les pratiques du passé.

Sous l’impulsion du Général Mamady Doumbouya, une dynamique de transformation profonde s’est enclenchée. Le pays, longtemps enlisé dans une succession de régimes le plus souvent autoritaires aux bilans discutables, retrouve aujourd’hui espoir et confiance.

Le Général Doumbouya a réussi là où beaucoup ont échoué : restaurer la dignité du peuple guinéen, redonner à chacun le sentiment d’appartenir à une nation qui avance, qui construit, qui se relève. Il a démontré que le développement n’est pas une utopie inaccessible, mais bien le fruit d’une volonté politique ferme, d’une vision claire et d’un leadership déterminé.

Lorsque la volonté d’agir s’installe au sommet de l’État, les actes suivent, concrets, visibles, palpables.

Les résultats parlent d’eux-mêmes : l’économie a été dynamisée, les secteurs névralgiques tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures, l’éducation ou encore la santé connaissent un regain d’attention stratégique. Les grands chantiers structurants sont en cours, symboles visibles d’un pays en construction. La gouvernance, quant à elle, s’assainit progressivement. Les finances publiques sont mieux encadrées, les circuits de corruption sont traqués, et les ressources de l’État sont de mieux en mieux sécurisées.

Au plan international, la Guinée renoue avec une image respectable, celle d’un État souverain qui assume ses choix et affirme son ambition. Ce repositionnement diplomatique et stratégique rehausse le prestige du pays sur la scène mondiale.

Il faut le reconnaître, le Général Doumbouya, par son charisme, son sens du devoir et son attachement à l’intérêt national, a posé les jalons d’une nouvelle ère.

Une véritable maestria politique, saluée même au-delà de nos frontières, qui constitue un tournant historique pour la nation guinéenne.

Mais cette œuvre, aussi ambitieuse soit-elle, ne saurait être portée par un seul homme. Elle requiert l’adhésion et l’engagement de tous. Il revient donc à chaque citoyen de s’impliquer, d’accompagner les réformes, et d’intégrer cette vision nouvelle dans ses pratiques quotidiennes.

La Guinée dont nous avons longtemps rêvée est en train de naître sous nos yeux : une Guinée plus juste, plus forte, plus solidaire.

Nous appelons de tous nos vœux le président Doumbouya à poursuivre cette œuvre de redressement, avec la même détermination, la même rigueur, et la même audace. Quelles que soient les difficultés, qu’il garde le cap. Qu’il ne cède ni à la pression, ni au doute.

Enfin, que Dieu le guide, le protège et l’inspire dans cette mission salvatrice, pour le bonheur de tous les fils et filles de la Guinée. L’avenir est en marche, et il se construit maintenant.

Opinion.224.com

 

 

 

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