Emmanuel Macron se dit prêt à « ouvrir la discussion » sur la dissuasion nucléaire européenne.
Cette déclaration fait suite à une demande en ce sens du futur chancelier allemand, Friedrich Merz.
Emmanuel Macron, à la tête d’une des deux puissances nucléaires en Europe avec le Royaume-Uni, s’est dit prêt à « ouvrir la discussion » sur la dissuasion nucléaire européenne, vendredi 28 février. « Si les collègues [européens] veulent avancer vers une plus grande autonomie et des capacités de dissuasion, alors nous devrons ouvrir cette discussion très profondément stratégique. Elle a des composantes très sensibles et très confidentielles, mais je suis disponible pour que cette discussion s’ouvre », a-t-il dit dans une interview aux chaînes portugaises RTP1 et RTP3, dans le cadre d’une visite d’Etat au Portugal.
Cette déclaration fait suite à une demande en ce sens du futur chancelier allemand, Friedrich Merz. En effet, devant le spectaculaire rapprochement des Etats-Unis de Donald Trump avec la Russie, le leader conservateur qui vient de remporter les législatives outre-Rhin a jugé nécessaire que l’Europe se prépare « au pire scénario » d’une Otan dépourvue de la garantie de sécurité américaine, y compris nucléaire.
La rédaction