l’ONG Force des Femmes a officiellement lancé ce mardi 13 juin le Programme de Formation et d’Employabilité des Femmes (PROFEF). Ce projet, inscrit dans le cadre du programme national Simandou 2040, ambitionne de former 2500 femmes dans les métiers techniques en cinq ans, afin de renforcer leur insertion socio-économique et leur autonomisation.
Devant un public engagé composé de responsables ministériels, d’acteurs du secteur minier, d’ambassadrices du programme et de professionnels du développement, la présidente de l’ONG, Mariama Daff, a esquissé les contours de ce programme audacieux : « Nous allons accompagner 500 femmes par an dans des filières techniques telles que la mécanique ou l’automécanique. L’objectif est de leur permettre d’occuper pleinement leur place dans l’économie, notamment dans les projets structurants comme celui de Simandou 2040. »
Forte de son expérience dans l’encadrement de 400 femmes dans le secteur formel et informel, Force des Femmes entend faire du PROFEF une réponse concrète au déséquilibre persistant entre l’offre et la demande de compétences féminines dans les filières techniques, en particulier dans les industries extractives.
Présente à la cérémonie, Fatoumata Binta Diallo, cheffe de cabinet du ministère de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, a salué l’initiative, soulignant le soutien institutionnel total au programme : « Le ministère se tient aux côtés de toutes les actions qui contribuent à l’autonomisation de la femme. Le président de la République, le général Mamadi Doumbouya, l’a bien souligné : aucun développement durable n’est possible sans les femmes. »
féminines. Ce programme vient donc combler ce manque. En tant qu’ambassadrice, je m’engage à créer des ponts entre ce projet et le secteur minier. »
Autre angle évoqué avec force lors du panel d’ouverture : le rôle des industries culturelles et créatives (ICC) dans l’inclusion féminine. Biliya Bah, Directeur général des ICC au ministère de la Culture, a plaidé pour des formations ciblées dans ces secteurs accessibles, souvent négligés dans les programmes de formation classiques : « Il faut donner de la visibilité aux femmes déjà actives dans les ICC, les transformer en modèles, en mentors. Et surtout, doter les autres des compétences techniques, managériales et entrepreneuriales qui leur permettront de percer. »
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