Les responsables de la société Hamana S.A étaient devant la presse ce mardi, 01 juillet 2025, pour parler des efforts consentis au port autonome de Conakry depuis l’avènement du CNRD au pouvoir. Dans une déclaration rendue publique à cet effet, le patron de la société Mohamed Kourouma a indiqué qu’après le 05/septembre, le Président par un décret a signifié au Port de travailler 24h/24 et 7j/7. Cette décision du Général Mamadi Doumbouya a généré beaucoup d’avantages aux opérateurs économiques. En matière de surestarie, les bateaux en vrac, les conteneurs, les commerçant et la population ont davantage bénéficier de ces actes posés. Soulignant que cette libéralisation a entrainé l’accroissement des activités.
«Si un bateau accoste, vous avez droit à une franchise, quand ces délais sor consommés sans que la marchandise n’a été enlevé vous tomber sous le cou des surestaries puisque le temps accordé est insuffisant. A une époque pas très lointaine, les opérateurs économiques des bateaux e vrac qui payaient pour cause de surestarie des sommes faramineuses, allant d cinq milliards à dix milliards GNF, les commerçants répercutent ces montants paye sur les marchandises importées donc la population subit cette augmentation.

Les importateurs payaient pour les conteneurs entre cent millions et un milliard de GNF. Cela dépend du nombre de conteneurs. Fort de cela, les sociétés importatrices de matériels évitent le port de Conakry pour débarquer dans les pays limitrophes en transit pour venir en Guinée histoire d’éviter les surestaries. Comme nous l’avons précédemment signalé le port a un régime de travail 24h/24,7j17, les surestaries ont disparu du côté étatique, sauf du retard accusé par l’importateur pour faute de trésorerie ou autre», indique t-il, soulignant que les opérateurs économiques, les transporteurs et la population ont tiré profit de cette situation.
«Il est à remarquer qu’avant, seulement 25% exploitaient ce domaine du transport, aujourd’hui plus de 90% assument ce travail.
Les frais de transport d’un conteneur de 20′ entre le port et Madina coûtaient 900 000 à un 1 000 000 GNF, aujourd’hui, il est à 4 000 000 GNF. Les opérateurs économiques qui évitaient de débarquer leurs marchandises au port de Conakry, reviennent maintenant pour cause d’attractivité. A tire d’exemple, le sac de riz de 50kg qui se vendait sur le marché entre 320.000 et 330.000 GNF prix en gros, aujourd’hui il se vend entre 240.000 et 250.000fg», souligne t-il, ajoutant que cette baisse notable s’explique par la bisse du dollar, la disparition des frais de surestarie et la baisse du prix de sac de riz de 50 kg à l’international. Cela a permis aux opérateurs économiques qui fuyaient le port de Conakry pour débarquer leurs marchandises dans les pays environnant de revenir en Guinee a t’il conclus .
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