Les rideaux sont tombés ce samedi 22 février à Conakry sur la 5ème édition du salon de la lecture (SALEC ACTE V). Lancé le 17 février 2025 sous le thème: «le livre au service de la lutte contre les violences basées sur le genre», cette édition s’est déroulée en cinq (5) jours d’activités intenses partagées entre expositions, vente, panels, lecture publique, concours littéraires, projections de films, conférences.
Cet événement qui a réuni d’important littéraires a été marquée par la remise des prix aux établissements publics et privés au compte de la lecture publique du SALEC ACTE V.
Dans son discours de circonstance, Kadiatou Kaba, commissaire générale du SALEC a tout d’abord remercié les participants avant de se réjouir de l’engouement suscité par le débat autour de la thématique: « j’aimerais pour l’occasion ouvrir un paragraphe de remerciement et reconnaissance dédié à tous les participants, à toutes les personnes qui de près ou de loin ont apporté un souffle à notre œuvre commune. Nous avons été particulièrement honorés, heureux nous organisateurs d’enregistrer une participation record d’icones féminines de notre Pays qui font notre fierté à tous pour avoir assumé leur condition et leur identité de femme pleinement avec conviction, honneur, dignité et bravoure. Nous nous réjouissons de l’engouement suscité par le débat et de la mobilisation forte autour de notre thématique» s’est-elle réjouie.
Remportant la 1ère place de la lecture publique dans la catégorie université, Traoré Bintou, étudiante à l’université Kofi Annan de Guinée encourage l’initiative: «nous avions commencé avec des formations. Pour ma part c’est ma toute première compétition, ce n’était pas évident, il y avait des moments assez stressants pour nous tous, et à la finale nous avons tous été à la hauteur même les universités qui n’ont pas gagné, mais le jury a jugé nécessaire que c’était nous les gagnants de cette édition. Le SALEC, je pense que c’est une initiative qui doit continuer parce que il contribue dans la promotion dans l’éducation(…)», a-t-elle dit.
Thierno Mamadou Taire Balde