Le candidat indépendant à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025, Cheick Abdoul Camara, affirme n’avoir pas pu déposer sa candidature en raison de ce qu’il qualifie d’« irrégularités majeures » entachant le processus électoral.
Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi à Conakry, l’ancien magistrat a mis en cause la transparence et la crédibilité du scrutin à venir. Selon lui, plusieurs décisions de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) — notamment celles fixant la date du scrutin et le montant de la caution exigée pour les candidats — seraient nulles, car elles découlent d’un code électoral contesté, qu’il juge contraire à la Constitution guinéenne.
Face à ces irrégularités présumées, Cheick Abdoul Camara annonce avoir saisi la Cour suprême le 31 octobre 2025. Deux recours ont été déposés :
– le premier vise à annuler les actes administratifs concernés ;
– le second demande la suspension de l’application du code électoral en attendant que la Cour statue sur sa constitutionnalité.
Le candidat indépendant appelle les autorités à garantir un processus électoral transparent et inclusif, condition indispensable, selon lui, à la stabilité politique et à la légitimité du futur scrutin présidentiel.
Tairé Balde









